Test longue durée du Michelin Pilot Road 3

Test longue durée du Michelin Pilot Road 3

Publié par 65 le 6 novembre 2012 à 7h58.
 
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Pendant cette période, j'ai perdu le compte des personnes qui m'ont demandé pourquoi je roulai en pneu pluie. Je ne peux pas leurs reprocher pour parce que les Pilot Road 3 ont vraiment des rainurages bizarres et ils ne ressemblent à aucun autre pneu disponible sur le marché.

Le cœur de ces sculptures originales est l'apparition de nouvelles lamelles. Ces lamelles sont présentes entre les sculptures classiques et agissent en coupant littéralement le filet d'eau pour aider le pneu à rester en contact avec la route. Chacune de ces lamelles est connectée à une série de petits trous que Michelins a baptisés "Réservoirs". Ces réservoirs sont utilisés pour stocker l'eau puis la relâcher lorsqu'ils ne sont plus en contact avec la route.

Vous pensez qu'il n'y a rien de nouveau de ce cotés ? Après tout, les sculptures de vos pneus sont conçues pour faire la même chose... Et bien pas vraiment car les lamelles entre les rainurages standards sont beaucoup plus fréquentes que sur un pneu classique. Pendant que les lamelles s'occupent de l'eau, la gomme peut se concentrer sur le grip.

Au lancement de ce pneu, Michelin s'est venté qu'il était capable de tout faire : genoux au sol sur le mouillé, bonne adhérence sur le sec et une endurance à toutes épreuves. Cela ressemble beaucoup à une machine marketing qui s'est emballée.

J'ai roulé sur 3000 km jusqu'à maintenant avec ces pneus et je dois avouer que j'ai réalisé ces bornes majoritairement sur circuit dont un roulage de 1000 km à Spa. Le temps de chauffe pour des pneus normaux se mesure normalement en mètres et non pas en kilomètres. Ma ZX10R est équipée d'un contrôle de traction qui s'active à chaque fois que je suis trop généreux à l'ouverture des gaz dès la sortie du garage mais pas avec les PR3. Avec eux je peux aussi faire un stoppie au premier feux qui est au bout de ma rue.

Pour une virée du Dimanche, c'est le sans faute. Je n'ai pas eu la sensation d'avoir besoin de plus de grip comme je l'aurai fait si j'avais chaussé une sportive avec des pneus sport touring d'il y a cinq ans. La rapidité de la chauffe et le feeling du pneu sont présent des les premiers mètres.

Par temps pluvieux, ces pneus sont aussi au top. En générale quand je me balade en hypersport sur le mouillé j'ai besoin de prendre une grosse respiration avant de me lancer, avec eux, le mauvais temps n'avait aucune influence sur la confiance. Pour déclencher l'ABS dans ces conditions il faut vraiment tirer comme un malade sur le levier de frein.

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Vos commentaires

thierry julienne Il y a 11 an(s) à 19:25
thierry julienne j'ai éclaté avec un pilote road 3 sur autoroute et par temps sec, avec une passagère et la bagagerie . il parait que ça n'arrive jamais ??
qu'en pensez vous ( pneu bien gonflé 2.9 kg et en bon état , pas au témoin) je roulais à 130 compteur. L'expertise est en cour chez Michelin....à suivre
cohaldan Il y a 11 an(s) à 07:30
65 cohaldan Les contrôles qualités sont en générale suffisant pour éviter ce genre de problème. On dirait bien que votre pneu est passé à travers les mailles du filet. L'expertise de Michelin (si il joue le jeux) répondra beaucoup mieux que moi à vos questions, mais je n'ai jamais entendu parler d'un tel cas.

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